Économiste et urbaniste, je suis titulaire d’un doctorat d’État en économie (1971 (président du jury : Rémy Prud’homme) et ancien élève de l’Institut d’Urbanisme de Paris (devenu Ecole Urbaine de Paris). Grand voyageur, j’ai fait le tour de la Méditerranée par ses villes en 1966 puis j’ai depuis beaucoup voyagé et travaillé en Europe, Amérique, Asie, Afrique et surtout dans les pays du Sud, après avoir vécu deux années au Brésil comme chercheur et professeur invité. En France, j’ai travaillé dans presque tous les départements français, résidé à Paris, Lille et Lyon, et travaillé pour les collectivités territoriales (villes, départements, Régions), les services de l’État et la SNCF.

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Sur le plan professionnel, j’ai été successivement directeur d’études au ministère de l’Equipement, chercheur de l’ORSTOM (devenu IRD) à l’Institut de Recherches Économiques de l’Université de Sao Paulo puis de Curitiba, directeur d’études à l’Agence d’Urbanisme de Lille, chargé de l’Ile-de-France au Service Technique de l’Urbanisme et chargé de mission à la Mission Interministérielle des Grands Projets d’Architecture et d’Urbanisme, directeur adjoint de l’Agence d’Urbanisme de Lyon, et consultant à Ten puis à Algoé.

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Comme enseignant j’ai été chargé de cours à Lyon II et Lyon III, professeur invité aux universités de Sao Paulo et Curitiba, chargé de cours à Paris (Institut d’Urbanisme de Paris, ENPC, Essec, Imdl, Futuribles, Cnfpt), à l’étranger (Addis-Abeba) et conférencier à Lausanne, Namur, Québec, Córdoba, Belo Horizonte et Curitiba.

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Comme chercheur j’ai apporté ma contribution dans les domaines des finances urbaines, du développement local, des gares TGV, des friches industrielles, des villes nouvelles, des technopoles, de la sociologie des élus locaux français, de l’urbanisme des villes du Sud et surtout de la prospective urbaine, en France dans le monde. Ma thèse de doctorat démontre qu’une ville, pour un économiste, tient sa puissance et son rayonnement non du nombre de ses habitants, entreprises et emplois mais de la valeur produite par les échanges entre les flux financiers, internes et surtout externes, émis et reçus par les agents économiques urbains. Ainsi la ville, pour l’économiste, est représentée comme un nœud (hub) sous la forme d’une matrice chiffrée de comptabilité économique, calculée sur une ville-test. Ma thèse est qu’une ville se définit plus par ses flux que par son territoire ou son espace construit, par le soft plus que par le hard, par l’intensité de ses flux plutôt que par sa taille.

 

J’ai créé en 2005 l'ONG Urbanistes du monde, reconnue par le ministère des Affaires Étrangères français et en partenariat avec l’Ecole Urbaine de Sciences Po Paris , forte de plus de 200 membres français et étrangers. Chaque année, depuis 12 ans, cette ONG envoi 20 à 30 étudiants français et étrangers en master d’ urba pour un stage de deux mois dans les pays du Sud, a réalisé des séminaires d’appui ( Tunisie, Cameroun, Brésil) et des expertises à la demande des « correspondants étrangers » de l’association ( 40) dont en Chine, Cameroun, Colombie, Uruguay , Afghanistan et Brésil.